Société

Congo : autonomisation des femmes avec ONU-Femmes.

Madame Arlette MVONDO, « ONU-Femmes consacre ses activités sur cinq domaines prioritaires.

Dans l’optique d’édifier les journalistes membres du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et l’Environnement (REMAPSEN) sur l’autonomisation des femmes, le réseau a organisé un webinaire sous le thème : « Autonomisation de la femme et de la fille : Enjeux, défis et perspectives en Afrique de l’Ouest et du Centre », animé par Mme Arlette Mvondo, conseillère régionale Violences à l’égard des femmes et des filles, au Bureau régionale ONU Femme en Afrique de l’Ouest et du Centre.

L’ONU-Femmes, c’est l’entité des Nations-Unies créée en 2010 pour pallier et relever les défis permanents, structurels et conjoncturels en matière d’égalité hommes-femmes et d’autonomisation des femmes, dont elle reçue mandat de l’Assemblée Générale d’accélérer les progrès pour faciliter, promouvoir une participation équitable des femmes à tous les secteurs de la vie de la société.

« Autonomisation de la femme et de la fille : Enjeux, défis et perspectives en Afrique de l’Ouest et du Centre », la thématique a suscité beaucoup d’enthousiasme au niveau des journalistes dans un échange à bâton-rompu avec Mme Arlette Mvondo.

A en croire Arlette Mvondo, «il a été demandé à ONU-Femmes de se consacrer et focaliser sur cinq domaines prioritaires », à savoir :

Renforcer le leadership et la participation des femmes à la vie politique et publique.

Par-là, nous entendons améliorer la représentation qualitative et quantitative des femmes dans les instances de prise de décision, en partant du postulat selon lequel, les femmes étant à des prises de décisions, elles peuvent aider à l’adoption, à la mise en œuvre et au suivi à des mesures, des programmes sensibles au genre qui permettra maintenant de relever et de réduire les dispositions discriminatoires

L’autonomisation

C’est tout ce qui concerne l’autonomisation économique avec comme défi, comment enlever les femmes du secteur informel. Elles sont à près de 92% dans le secteur informel pour des raisons d’accès aux ressources, à la terre, au crédit, les questions de propriété les empêchent de jouer avec l’aide de la protection sociale. Donc, comment travailler avec les ministères en charge de ces questions sur ces différentes problématiques.

L’élimination des violences faites aux femmes

« Cet axe de travail englobe toutes les questions en lien avec l’élimination des violences faites aux femmes et ce que nous entendons par violence ; il y a des violences économiques et violences politiques. Cependant, ici, lorsque nous parlons des violences à l’égard des femmes, nous faisons référence à toutes les violences sexuelles, aux violences aux pratiques néfastes dans lesquels nous mettons tout ce qui est mutilations génitales, mariage d’enfants et mariage forcé. De plus en plus, nous constatons que notre continent est notre région, qu’il y a un regain de féminicides dans des crimes, des assassinats de femmes parce qu’elles sont tout simplement femmes.

Les TIC

Sur la question des nouvelles technologies de l’information et de la communication à travers toutes les formes de d’harcèlement sexuel que nous voyons au niveau des utilisatrices des réseaux sociaux».

La paix

Le dernier pilier sur lequel nous travaillons c’est l’implication des femmes dans les processus de paix. Nous sommes dans une région sujette à des crises politiques, à des crises sociales, et il est primordial que les femmes participent aux questions de prévention, de répondre à ces différentes crises, à ces processus.

Tels ont été les différents axes de travail que l’ONU-Femmes consente ses efforts pour rendre autonome des femmes et filles à travers le monde, en général et en Afrique de l’Ouest et du centre, en particulier. Et sur la question de savoir sur les domaines dans lesquels l’ONU-Femme travaille et comment elle travaille, Mme Arlette Mvondo a déclaré « C’est en soutien aux Etats, au gouvernement dans l’élaboration, dans la mise en œuvre et dans le suivi des lois, des politiques et des programmes, et surtout des budgets, parce qu’on ne peut pas faire tout cela si les gouvernements ne louent pas des budgets conséquents, justement, la mise en œuvre des stratégies nationale a déjà. Nous travaillons également avec la société civile et d’autres acteurs clés.

Wilfrid DIANKABAKANA

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