Jeudi 18 Septembre 2025 à Bruxelles, devant l’ambassade américaine, des dizaines de militantes se sont levées pour défendre un droit vital : l’accès aux contraceptifs. En cause : le projet de l’administration Trump de détruire des stocks de planification familiale destinés à l’Afrique.
D’une valeur de 9 millions de dollars, ces produits dorment dans un entrepôt belge, alors qu’ils devaient alimenter des systèmes de santé déjà exsangues en RDC, au Kenya, au Mali, en Tanzanie et en Zambie. Rien qu’en Tanzanie, ces stocks représentaient un tiers des besoins nationaux.

Leur destruction pourrait entraîner plus de 360 000 grossesses non désirées et la mort de 700 femmes, selon la Fédération internationale pour le planning familial. « Ce serait un désastre humain », alerte son directeur régional Micah Grzywnowicz.

La Belgique tente d’éviter le gâchis par des discussions diplomatiques, tandis que Washington assure n’avoir encore pris aucune décision finale. Mais pour des millions de femmes africaines, chaque jour perdu rapproche d’une tragédie silencieuse.
Cir-Raoul HOUNGBEDJI





