Près de cent femmes africaines férues de technologie sont réunies depuis le 1 juillet à Rabat au Maroc. Elles y sont sous la férule du Centre International de l’Intelligence artificielle du Maroc dirigé Pr Amal El Fallah Seghrouchni, Présidente Exécutive de Artificial Intelligence Movement de l’Université Mohammed VI Polytechnic.
Entourée de ses partenaires traditionnels (Fondation OCP, le Mouvement AI de l’UM6P et l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), le Professeur Amal El Fallah Seghrouchni, Présidente exécutive du Centre international de l’Intelligence artificielle du Maroc, a lancé le camp d’Eté de la deuxième cohorte du programme “African Women in Tech & AI Program” (AWITAI) à l’Université Mohammed VI polytechnique de Rabat, le 1 juillet 2024.

Prenant la parole, le Pr Amal El Fallah Seghrouchni, Présidente Exécutive de Artificial Intelligence Movement de l’Université Mohammed VI Polytechnic, a réitéré l’ambition du Centre qu’elle dirige, à savoir doter les femmes africaines de rudiments technologiques devant leur permettre d’avoir une vie simplifiée par l’acquisition et l’utilisation de l’Intelligence artificielle.
Elle a fait savoir que ce sont 80 participantes venues de 28 pays africains qui ont été sélectionnées. Pendant deux semaines, ces dernières seront formées par plusieurs formateurs et experts. Ensuite, elles confronteront leurs idées aux chercheurs et experts qui in fine en feront des projets uniques qu’elles iront implémenter dans leurs pays . Certaines candidates seront enfin sélectionnées pour la phase d’incubation et d’accélération de leurs projets, selon madame Seghrouchni.
La succédant au micro, Magalie Lebreton-Traoré, Consultante Senior pour la Priorité Afrique et les Relations extérieures de l’Unesco, a confirmé le fait que ce programme vise à donner des connaissances aux femmes africaines et cela par vagues. Durant donc trois ans, ce sont 150 femmes africaines porteuses de projets entrepreneuriaux en rapport avec l’Intelligence artificielle qui seront formées, d’après ses dires.
S’il concerne particulièrement les femmes, ce projet est notamment en osmose avec les ODD des Nations Unies à l’horizon 2030 et en conformité avec l’agenda 2063 de l’Union africaine, a révélé Mme Lebreton-Traoré dans son adresse.